Des sondages, réalisés sous la direction de Joseph Decaëns en 1992 et 1993, ont montré la richesse et la bonne conservation du site. Ils ont été suivis de trois années de fouilles (1995, 1996, 1997) qui ont permis de mettre en évidence, ponctuellement, plusieurs bâtiments situés dans la première basse-cour.
Les investigations se poursuivent sous la conduite d' Anne-Marie Flambard-Héricher pour une nouvelle période de trois ans (1998, 1999, 2000). En 1998, les fouilles se sont concentrées sur le quart nord-est de la première basse-cour de façon à mener à leur terme les recherches entreprises sur deux des bâtiments.
Les témoignages de l'occupation primitive sont, dans l'état actuel des recherches, les plus rares. Ils se limitent à la topographie du site : la motte et ses deux basses-cours, et à quelques trous de poteau au comblement dépourvu de matériel. Il est encore trop tôt pour formuler des hypothèses sur la date de construction des bâtiments découverts, seul leur abandon peut être attribué à la seconde moitié du XIVème siècle.