Le Frou (le Frou de la Godefraize) / le Frou de Vaux
Terre en friche, souvent à un carrefour. L’ancien français froc (variantes graphiques fro, fros, frot, frost, frau, variantes phonétiques frou, frouc, froust, froux et aussi flo, floc, flos, flot; latin médiéval frocum, froccum, frauces, plus rarement frodium, voire frondum) a désigné une terre inculte et abandonnée, un large chemin public près de la ville, ou encore une place communale, plus large que le chemin, mais soumise à la même police. Le mot a subsisté en patois normand sous la forme fro, du moins jusqu’au début du 20e siècle, au sens de « terrain vague dans un carrefour, le long d’un chemin ».